Ah je ne croyais pas
Je suis jaloux de tes opéras,
Ténors, barytons et autres petits rats
Pour en parler tu jubiles
Aussi belle que volubile
Ah, non giunge uman pensiero*
Le drame d’aimer Amina sans être Elvino
Te voilà rêveuse somnambule
Je connais l’issue de ce préambule
Au troisième acte tu t’envoles
Rien à faire pour que je convole
A contretemps de ce menuet
Je reste seul et muet
J’attends votre retour comme un paria
Quand prendra fin cette aria ?
Ah ! non credea mirarti**
Aussi heureuse, moi ici, vous partie !
* Ah nul ne peut concevoir
** Ah je ne croyais pas vous voir